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Azul y Verde
21 mars 2011

Bertie avec un B comme Brave

Desktop1Once upon a time un gentil prince, nommé Bertie pour les intimes, et "prince Albert, duc of York" pour les autres.

Il vivait dans son château, avec sa femme, la princesse et ses deux filles, les petites princesses. Tous ensemble ils coulaient des jours tranquilles, et se faisaient les plus discrets possible, histoire qu'on leur foute la paix avec les "votre Altesse Royale" par ci, "votre Altesse Royale" par là.

Mais, son father, le méchant roi pas très gentil et un peu bourru, se met à mourir … Quelle idée!  C'est alors que les ennuis commencent (grave) pour le gentil prince. Because Bertie has a problem, he stammers. Difficile donc pour lui de jouer au roi si ce n'est au roi du silence.


The King's Speech n'est pourtant pas un film muet, sinon l'authentique histoire d'un homme affublé d'un handicap assez contrariant lorsqu'on doit, du jour au lendemain, monter sur le trône. Le speech qui fait office d'ouverture du film en est pour le moins éloquent! Éloquent, Bertie s‘efforce de l’être, et avec l'aide du truculent docteur Logue, il arrivera à avancer en ce sens.

J’étais assez sceptique quant à aller voir ce film, sans doute à cause de ses nombreuses récompenses qui souvent s’apparentent plus aux dorures excessives de Nottingham palace qu’à la reconnaissance d’une réelle valeur artistique. Nevertheless je n’ai pas résisté à l’allure royale de Colin Firth, formidable, dans ce rôle, de terreur et de souffrance contenue. Le contraste avec le personnage de Logue  (call me Lionel), est exquis à l’image du jeu de Geoffrey Rush . Quant à Helena Bonham Carter, elle est ici aussi délicieusement humaine en queen mother qu’elle fût cruelle en reine rouge chez Tim Burton dans son récent Alice in the wonderland.

Tom Hooper et ses sujets réussissent donc à faire de figures de cire « encarossées », des gens presque comme les autres. C’est pour moi le point fort de ce film outre la touchante fragilité et la majestueuse allure de Colin Firth.
Bref on en arrive presque à les plaindre, quelle vie quand même !!! A une époque ou la célébrité est devenue l’idéal de beaucoup, voici l’envers du décors. Admirez mesdames et messieurs, comme il peut être pénible de se déguiser en Son Altesse le prince Albert d’York, sa majesté son Altesse royale Georges VI, roi du Royaume uni, empereur des Indes quand notre homme rêve d’être simplement lui-même, Albert, alias Bertie avec un B comme Brave !


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Commentaires
C
Bonnes fêtes de pâques!<br /> <br /> bisous<br /> <br /> Casa
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